OASIS n°18 - Décembre 2013 - PDF
Dans un passage du Coran, qui a des parallèles dans le midrash hébraïque, le jeune Abraham, à la recherche de dieu, au cœur de la nuit se tourne vers les étoiles pour les adorer. Mais quand elles disparaissent au point du jour, il s’écrie : « Je n’aime pas ce qui disparait ». Puis, sur cette considération, il éprouve la lune et le soleil, pour en arriver finalement au culte du Créateur unique. « Je n’aime pas ce qui disparait » : peut-on imaginer provocation plus radicale pour nos sociétés nord-occidentales?
À signaler en particulier les contributions de : card. Angelo Scola, Tewfik Aclimandos, Francesco Botturi, Rémi Brague, Henri Hude, Ramin Jahanbegloo, Jawad al-Khoei, Mauro Magatti, card. John Onaiyekan, Hassan Rachik, Olivier Roy, Hakan Yavuz. Interviste a due esponenti siriani: Michel Kilo, dissidente esule a Parigi, e Maria Saadeh, parlamentare di Damasco.